L’âge du "pourquoi" : comment répondre aux questions des enfants ?

Maureen Delorme

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Aux alentours de trois ans, un enfant est plus à l’aise avec son environnement et fait de multiples découvertes. Il se pose de nombreuses questions sur le monde qui l’entoure. C’est l’âge du "pourquoi". Voici quelques conseils pour répondre à ses interrogations.

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Le développement d’un enfant passe par l’âge du "Pourquoi". A partir de trois ans, les questions commencent à fuser. Pour l’aider à se construire, il est important de lui répondre tout en faisant preuve de patience.

L'âge des découvertes

"Pourquoi le ciel est bleu", "Pourquoi les oiseaux chantent ?". Les questions de ce type sont quotidiennes et répétitives chez votre bout de chou. Et pour cause, il maîtrise désormais le langage. Il explore le monde, découvre son environnement et cherche à le comprendre. Il fait preuve d’une imagination et d’une curiosité débordante. Rien de plus normal, c’est aussi le signe qu’il grandit.

Apporter des réponses

Il est important de répondre aux questions d’un enfant. En tenant compte de son âge, expliquez-lui avec des mots simples ce qu’il veut savoir. Ne partez pas dans des explications trop complexes. Expliquez-lui ce qu’il est en âge de savoir. Ne le devancez pas, attendez qu’il s’interroge. C’est aussi le signe qu’il est prêt à entendre les réponses. Si vous ne trouvez pas toujours les mots pour lui répondre, vous pouvez utiliser des outils pédagogiques comme les livres ou le dessin, notamment pour les question gênantes. Lorsque vous êtes trop occupé, remettez la discussion à plus tard.

Dire la vérité

Il est important de dire la vérité à un bout de chou afin de ne pas fausser ses idées sur les réalités de la vie. D’autant plus qu’un enfant, même petit, est capable de comprendre lorsqu’un adulte lui ment. Evitez d’être évasif ou de raconter des mensonges pour clore la conversation. N’hésitez pas à lui dire lorsque vous n’êtes pas en mesure de lui répondre car vous ne savez pas. Il est primordial d’établir un lien de confiance avec votre bout de chou. D’autant plus qu’il est possible que votre bout de chou est bien compris que ses questions ont tendance à vous coincer. Vous pouvez aussi lui demander ce qu’il en pense. Les enfants aiment faire part de leurs théories.

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