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La présence d’un enfant en bas-âge dans une famille influe sur l’activité professionnelle des femmes, d'après le rapport de l'Insee publié aujourd'hui. Si elles conservent en majorité leur emploi après la naissance de leur premier enfant, la cessation d’activité augmente à partir du deuxième enfant et d'autant plus à partir du troisième.. Au-delà de choix personnels, cela s'expique aussi par des difficultés à trouver des places de garde d’enfants auquel s’ajoute parfois un coût de garde trop élevé. Sur ce point, il semblerait que la Paje ait un effet positif. Le coût net de la garde d’enfants a en effet diminué depuis sa création en 2004. La raison ? Les aides à la garde d’enfants auprès d'une baby-sitter, d'une nourrice ou d'une assistante maternelle ont augmenté et les droits à une allocation de base pour les parents de jeunes enfants se sont étendus. A l’exception des familles les plus aisées (dernier quintile de la distribution de revenus), l’augmentation de la Paje a atteint jusqu’à 3500 € par famille sur l'année 2005. Cette hausse touche les familles comprises entre le troisième et le quatrième quintile de la distribution des revenus ayant recours à une assistante maternelle.

Légère augmentation du taux d'activité

D'après le rapport de l'Insee, la Paje a permis d'augmenter l’activité des femmes dont le plus jeune enfant est âgé de deux ans de 1,1 point. Mais les effets divergent selon les familles. Si la prestation n’a eu aucun impact sur l’activité des mères après la naissance de leur premier enfant, elle a permis à certaines de conserver leur rythme de travail. Les mamans de deux enfants ou plus ont augmenté leur taux d’activité de 1,6 point (reprise d’emploi à temps partiel ou sur une partie de l’année).
La Paje a incité les familles à recourir à un mode de garde payant avec une augmentation de 1,8 point. Conclusion : les effets positifs de la création de la Paje sur l’activité des mères restent discrets. L’Insee explique que le recours à une garde payante dépend de la disponibilité des nourrices, baby-sitters et assistantes maternelles. L’offre de garde d’enfants reste en général inférieure à la demande des familles.